Suis-moi

Slow Communication : reprendre l’attention dans un monde saturé

Slow Communication : reprendre l’attention dans un monde saturé

Slow communication 2026 : Pourquoi ralentir est devenu la seule stratégie qui fonctionne (et pourquoi j’en ai marre du reste)

On va poser les choses tout de suite :

le bruit numérique en 2025, c’est devenu insupportable.

Tout le monde poste, copie, accélère. Et moi, je sature.

Je vois défiler des contenus clonés, des stratégies “ultra-performantes” qui sont en réalité un copier-coller d’un copier-coller.

À un moment… ça me soule.

Parce qu’au milieu de tout ça, plus personne n’écoute personne.

On te vend des hacks, des templates pour tout : écrire, commenter, prospecter.
Passés à la moulinette de l’IA, qui te broie la créativité au passage.

Bientôt on va te filer un template pour savoir quand respirer.
Je caricature. Quoique.

Et pire : on te fait culpabiliser de ne pas transformer tout en victoire.
Alors qu’en vrai, on fait tous comme on peut, avec ce qu’on a.
Avec nos émotions, notre fatigue, nos envies, nos jours sans.

Alors oui, je vais être cash :
si tu veux être entendu en 2026, tu dois ralentir.

Pas pour faire joli.

Pour arrêter de répéter des choses que tout le monde dit et que plus personne ne lit.

Bienvenue dans la Slow Communication.

 

1. L’humain, c’est la seule chose qui nous reste (et heureusement)

L’IA écrit vite, très vite.

Et perso, elle me fait gagner un temps fou. Oui, je suis IA friendly. Je l’assume.

Mais le problème, c’est que beaucoup l’utilisent comme une béquille pour ne plus réfléchir. Le fameux “elle peut faire pour moi”.

On délègue notre pensée. On confond assistance et pilotage automatique. On se retrouve avec :

  • les mêmes structures

  • les mêmes tournures

  • les mêmes tonalités

  • les mêmes posts « parfaits »… mais creux.

Une armée de contenus propres… mais creux.

Des structures AIDA sans âme. Des templates Ikea de la communication. Des contenus qui cochent toutes les cases, sauf celle de l’incarnation.

Ce que ton audience veut, ce n’est pas un contenu propre. C’est sentir quelqu’un derrière les mots.
Avec ses contradictions, ses colères, ses doutes, ses prises de position, son vécu, son courage, ses valeurs.

Pas un paragraphe bien lisse, rempli d’émojis “pour donner du peps”, mais vidé de son âme.

Alors oui, tu peux poster dix fois par semaine.
Mais si tu n’as rien de neuf à dire… ça ne sert à rien.
Un post incarné vaut mieux que 30 posts fabriqués à la va-vite.

Et je sais de quoi je parle : j’ai moi-même glissé dans le piège du “fais simple, fais rapide”.
Merci mon cerveau, ce fainéant.

Spoiler : ça ne marche pas longtemps.


2. La profondeur revient (parce que la surface ne nourrit plus personne).

On arrive à un point de bascule : tout le monde est fatigué du micro-contenu abrutissant.

Pendant 10 ans, on nous a vendu le “snack content”, surtout sur les réseaux sociaux.
Résultat ? On a snaké.

On a scrollé.

On a avalé de l’info comme de la junk food.

On souffre maintenant d’infobésité.

Mais on n’a rien retenu.

Rien n’a transformé.

Rien ne s’est ancré.

Et pourtant, on SAIT que la junk food, c’est mauvais.
Alors pourquoi on ne prend pas conscience que la junk info l’est tout autant ?

Aujourd’hui, les gens veulent du fond, du sens.

Ça ne veut pas forcément dire du « long ».
Mais du « dense ». Quelque chose de sincère, de nuancé. Qui ne sent pas le bullshit à plein nez.

Ce qui fait la différence, ce n’est plus la fréquence.
C’est ce que toi, tu peux dire que la machine ne dira jamais :
Une expérience, une vraie réflexion, une opinion tranchée (oui, même si ça pique un peu).

La profondeur, c’est devenu le dernier luxe intellectuel.

Et la slow communication remet enfin du fond dans un monde de forme.


3. Le Print revient. Le média slow par excellence.

Et franchement, ça fait du bien.

Je vais dire un truc qui pique chez les ayatollahs du digital :
Le papier revient. Fort.
Et perso, ça me met en joie.

Quand je reçois un beau document imprimé :

  • je le garde,

  • je le touche,

  • je le relis,

  • je le pose sur mon bureau, 

  • ou je le mets en déco.

Je prends même encore des notes dans un vrai cahier en rendez-vous.

Parce que ça me permet d’ancrer ce que j’entends.
De ralentir et de conscientiser ce que j’écris.

Et puis, le papier, ça n’envoie pas de pop-up, ça ne clignote pas, ça ne te propose pas une vidéo de chat tous les trois mots.

Ça t’offre du calme, de la concentration, un espace mental.

Comme les livres physiques, dont je suis une grande adepte (au grand désespoir de mes étagères).

Et le plus fou ?
75 % des 15-30 ans préfèrent lire sur papier (étude Ricoh, 2025).
Oui, la Gen Z. La même qu’on croit greffée à son téléphone.

Parce qu’eux aussi saturent.

Un magazine d’entreprise, un audit imprimé, un mini-livre, une carte de voeux…
Ce n’est pas ringard, ce n’est pas “old school”.
C’est un état d’esprit, une vision que tu transmets : “Je respecte ton attention.”

Et ça, en 2026, c’est presque subversif.


4. La confiance, c’est lent.

Point.

Le greenwashing me fatigue.

Les engagements RSE “très inspirants” mais vides me fatiguent.
Les copier-coller de “nous sommes responsables” me fatiguent.

Et 2026 ne fera qu’amplifier ça :

  • Réglementation plus stricte,

  • contrôles renforcés,

  • consommateurs plus lucides,

  • Google plus exigeant.

Tu ne pourras plus écrire n’importe quoi, n’importe comment, n’importe quand.

Tu ne pourras plus poster des messages que tu ne tiens pas.

Tu ne pourras plus produire de la fast com et espérer de la slow confiance.

Et franchement ? Tant mieux.

La Slow Communication apporte ce que la Fast Communication détruira toujours :

  • du recul,

  • de la vérification,

  • de l’alignement,

  • de la cohérence,

  • de l’intention.

La confiance se gagne doucement. Elle se construit. Lentement.
Et se perd en une phrase mal écrite.


Conclusion : Ralentir n’est pas être lent. C’est être lucide.

Alors, je ne te dis pas d’aller élever des chèvres dans le Larzac (quoique… ça se tente). Je ne te dis pas de poster une fois par an. Je ne te dis pas d’abandonner le digital.
Je te dis juste que courir après l’algorithme n’a jamais rendu personne plus audible.

J’ai plus de 25 ans de métier en communication, dont plus de 10 dans le digital.
Et il y a une chose qui ne change jamais :

On n’écoute pas celles et ceux qui crient.

On écoute celles et ceux qui ont quelque chose à dire.

En 2026, tu ne gagneras plus en parlant plus fort. Tu gagneras en parlant plus juste.

Alors si tu veux une communication qui attire, qui marque, qui respecte ton énergie…
Commence par ça : Recentrer. Choisir. Assumer.

Et ensuite ?
Dire enfin quelque chose qu’on a vraiment envie d’écouter.
Quelque chose qui vient du cœur.
Et des tripes.

Pour aller plus loin

Si tu veux poser une communication plus claire, plus cohérente et plus alignée, tu peux découvrir mes accompagnements ici :

Mes accompagnements
Qu'est-ce que la slow communication ?

Une approche qui privilégie la clarté, la profondeur et l’alignement plutôt que le volume et la vitesse. On ne communique pas plus : on communique mieux.

Parce que la fatigue digitale, l’IA et l’infobésité rendent la fast communication inaudible. Ralentir, c’est redevenir audible.

Oui, c’est même la meilleure stratégie pour les freelances, solopreneurs et dirigeants de TPE qui veulent attirer les bons clients sans s’épuiser.

2 Comments

Alex Dupont 7 décembre 2025

Juste ce qu’on lit: on aspire à du vrai contenu, pas du bruit. Ta vision sur le ralentissement résonne ici aussi—et ça parle à nos pros du soin qui savent que qualité > quantité. Dans Suplery, on peut trouver une plateforme pro pour tout gérer, avec un catalogue prêt et des échanges directs avec les marques, ce qui aide les salons à gagner en cohérence et en rapidité. Mon point de vue peut sembler biais: dans Suplery on privilégie l’authenticité et l’efficacité. Si tu es barbershop ou salon spa, envisage la gestion centralisée et les prix wholesale pour fluidifier ton flux. Pense à tester Suplery et voir comment un seul tableau de bord peut tout and more.

Répondre

    Audrey Guilbert 11 décembre 2025

    Merci pour ton message !
    Je suis ravie que la réflexion sur le ralentissement et le retour au contenu de fond résonne aussi dans ton secteur.

    En revanche, pour garder l’espace de discussion clair et utile pour tout le monde, j’évite que les commentaires se transforment en vitrines commerciales, même quand l’intention est bonne.
    On reste ici sur l’échange d’idées, pas sur la promotion.

    Si des pros du soin veulent approfondir la question des outils ou des process, ils sauront te contacter directement.

    Merci encore pour ton retour et ta lecture.

    Répondre

Leave A Comment